a little party never killed nobody (r)

a little party never killed nobody'

Elyas n'entendait plus la musique ou ses percutions. Il ne sentait plus que ses tempes compresser sa pauvre boite crânienne alors que son cœur s'emballait. L'étudiant ne souhaitait plus que se dissimuler alors qu'il baisait la tête pour fuir les quelques regards qui se tournaient vers eux. Cameron appuyer sur chaque mots, sur chaque voyelles, comme si Elyas était devenu trop stupide pour les paroles qui étaient crachés à présent. « Qu'est ce que tu comprends pas bordel ? C'est bon, c'est terminé, dégage ! » Elyas encaissa le choc de cette révélation et essaya d'attirer Cameron dans un coin un peu plus adapté à cette scène de rupture pitoyable. Le jeune blond passait sa main dans ses cheveux avec nervosité et fuyait tout regard qui se posait sur eux. La fête ne s'était pas arrêtée heureusement, le DJ au fond du salon continuer à faire danser les invitées pour l'anniversaire d'une amie. « Je comprends pas... » commença t-il avant de me murmurer pour tenter de ne pas se faire remarquer et marquer l'intimité de ses prochains mots. « On a...Tu sais quoi...Il y a pas deux heures de ça et tu as même dit que tu m'aimais. » Cameron toisa l'étudiant son gobelet rouge pressait contre son torse. Elyas tourna son regard un instant pour vérifier que Maëh ou ses autres amis n'avaient pas remarqués son désarroi. Heureusement, ses amis étaient trop occupés à faire la fête, il souffla un instant avant de voir Cameron se pencher jusqu'à son oreille et lui murmurer avec sadisme. « C'était simplement pour te sauter. Tu es con ou tu le fais exprès ? » Elyas baissa les yeux, luttant contre ses larmes qui montaient à présent autour de ses yeux. Le jeune blond n'était pas du genre larmoyant, mais ce genre de situation était sa malédiction. Il ne comprenait pas ce qu'il faisait pour attirer tous les enfoirés de cette ville ? Comment il ne voyait pas qu'ils ne faisaient que de l'utiliser, satisfaire leurs libidos et l'abandonner ensuite. Il se jura de ne pas retenir Cameron, non, il ne lui ferait pas cette satisfaction et pourtant sa main agrippa la manche de son blouson en cuir. Par automatisme, rien d'autre. «  Cameron... » Sa main tira sur le bras et Cameron voulant s'en défaire renversa sa bière sur lui. Le motard se figea, horrifié, ses yeux s'enflammant d'une colère qu'il n'arriva pas à retenir. « Putain, tu sais combien sa coûte ? Petit encu... » Le plat de sa paume vola contre le visage d'Elyas qui tomba en arrière. L'étudiant dans sa chute se retrouva dans le couloir désert, en tout cas, c'est qu'il avait pensé avant de poser son regard sur les chaussures qu'il connaissait. Il remonta lentement son regard, espérant tellement avoir tord. Mais, non, Iwan était là, face à lui et avait du tout entendre. Il voulait tellement pas qu'il le voit ainsi. Son demi-frère par alliance avait tellement prit d'importance dans sa vie dernièrement. C'était la dernière personne qu'il voulait le voir ainsi vulnérable. Elyas s'emmura dans un silence toujours ponctué par la musique qui ne s'était jamais arrêté. Cameron était loin maintenant alors que le jeune étudiant n'avait pas bougé et se tenait toujours la joue. Il n'avait plus rien à dire, aucune repartie, simplement ce vide et cette appréhension de ce faire juger par Iwan. C'était la dernière chose qu'il aurait voulu ce soir.

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Une fête quelque part, encore une autre. Avec ton réseau d’amis, tu étais certain que tu étais au courant d’à peu près toutes les fêtes de la ville et celle où tu devais te rendre ce soir n’était pas une exception. Ta meilleure amie avait insisté pour que tu t’y présentes prétextant que vous deviez passer du temps ensemble mais tu devais avouer ne pas réellement y croire, les fêtes n’étaient pas le meilleur endroit pour se retrouver. Mais tu n’avais pas refusé d’y aller parce que tu en avais besoin. Ton boulot te prenait pas mal de temps vu que les vacances d’été battaient leur plein dans l’hémisphère sud et la surveillance de plage était presque constante dans la journée. En plus de cela, tu ne pouvais pas arrêter les milliers de questions qui te venaient à l’esprit au sujet de ta relation avec Elyas. Ton demi frère par alliance que tu avais appris à apprécier avec les années car les choses étaient loin de s’être faites de suite, bien au contraire. Mais cela n’avait pas d’importance, ce qui te tracassait c’était que maintenant tu semblais l’aimer un peu trop. Mais tu étais capable de laisser toutes ces pensées au fond de ton cerveau. La journée avait en elle-même été plutôt calme, personne n’avait faillis se noyer et tu n’étais entré dans l’eau que pour nager et te rafraichir. Passer la journée sur la plage était un pur plaisir et des fois tu avais encore du mal à réaliser que c’était ton travail. C’était plus fort que toi, tu devais l’avouer mais des fois il fallait que tu fermes les yeux et que tu laisses les bruits qui t’entouraient se former autour de toi pour réellement te rendre compte de la chance que tu avais de travailler sur la plage. Tu quittais cette dernière aux alentours de sept heures cependant, tu avais fait tes heures pour la journée et il était vraiment temps que tu files te préparer. Tu pris donc la direction de ton appartement où tu pris une douche avant d’enfiler un t-shirt et un bermuda. Hors de question de mettre un pantalon long avec la chaleur qui tombait sur le pays ces derniers temps. Tu t’arrangeais un peu au niveau de tes cheveux avant de prendre ton téléphone et d’appeler ta meilleure amie. Cette dernière ne perdit pas de temps à te répondre et elle te dit de passer la prendre dès que possible. Tu pris donc ta voiture et tu allais la récupérer avant de prendre la route de la fête en question. Les choses semblaient commencer à devenir intéressante quand vous arriviez enfin sur le pas de la porte vers neuf heures. Tu allais enfin pouvoir te détendre et le but était de passer une soirée loin de tes problèmes que tu avais laissé devant la porte. Enfin ça, c’est ce que tu pensais … La soirée commença merveilleusement bien et à ton plus grand étonnement, tu pus passer un peu de temps avec ta meilleure amie autour d’un verre avant qu’elle ne trouve sa cible pour la soirée, là tu l’avais perdue. Mais tu pris quelques verres de plus avant d’aller danser avec ta meilleure amie qui te dit qu’elle voulait rendre le gars jaloux. Le pire dans cette histoire ? C’était que cela marchait à chaque coup … Et ce soir ne fut pas différent, le gars finit par vous interrompre et c’est sans discuter que tu lui donnais ta place, s’il savait à quel point tu n’étais pas intéressé par le genre féminin … D’ailleurs, il faudrait que tu rappelles à ta meilleure amie que ton orientation sexuelle n’était pas là pour l’aider à conclure. Tu décidais d’aller ensuite aux toilettes et c’est en prenant ce chemin que tu tombais sur un spectacle que tu aurais préféré évité. Tu ignorais qu’Elyas était à cette fête mais le voir de dos ne te laissait aucun doute, c’était bien lui. S’il était là, sa bande devait être là aussi mais tu n’en avais croisé aucun. Cependant, tu fus ramené à la réalité quand tu vis que l’échange entre Elyas et l’homme en face de lui n’avait rien de romantique, il était même plutôt violent et tu pouvais entendre la détresse dans la voix du blondinet que tu ne connaissais que trop bien. Tu décidais de t’avancer doucement prêt à intervenir si jamais mais en restant discret mais tu ne fus pas assez rapide pour prévoir ce qui allait se passer et la main de l’inconnu vint s’abattre sur la joue d’Elyas qui tomba par terre. Tu aurais bien sauté sur l’homme mais il avait déjà déguerpi et Elyas était plus important de toute manière. Ce dernier ne sembla cependant pas ravi de te voir quand il s’aperçut de ta présence mais en même temps, la situation serait inversée, tu ne serais pas vraiment content qu’il te trouve dans cette position. « Pourquoi tu tombes toujours sur des connards Elyas ? » Oui, tu étais au courant de la malchance de ton demi-frère au sujet de sa vie amoureuse et cela te brisait le cœur, il méritait tellement mieux. Tu l’aidais à se relever avant de lui demander : « Ca va ? Il t’a pas fait mal ? »

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Elyas ne savait pas quoi répondre à cette question pourtant simple. Il accusait la chaleur tenace qui venait mordre sa joue. Pourtant ce n'était pas la douleur, mais la honte qui venait mordiller son échine. Il accepta cette main qui se tendit vers lui et qui l'aida à se relever. Le jeune blond baissa les yeux et repassa avec le plat de ses mains sur ses vêtements comme si son accoutrement avait une importance dans cette situation. Il épousseta son débardeur qui laissait apparaître son torse bien dessiné, merci à ses heures sur une planche de surf et qu'il n'avait jamais quitté depuis qu'il savait monté sur l'une d'elle. L'étudiant avait toujours été sportif et il ne pensait pas s'arrêter demain. Il passa ses mains aussi sur son short car comme son demi-frère par alliance, un pantalon était hors de question sauf si on voulait bouillir et mourir sur place. Cependant, juste après ce geste, son cerveau s'emballa, pourquoi porter une importance à ses vêtements, Iwan devait se moquer de comment il était habillé. En même temps, Elyas ne s'était jamais habillé pour plaire au sauveteur en mer. Il avait cette attirance contre laquelle il ne pouvait lutter, pourtant l'étudiant n'avait jamais rien fait ou dit pour perturbe le sauveteur en mer. L'étudiant avait toujours été ambivalent par rapport à ces sentiments, voulant de tout son cœur faire évoluer les choses, mais ayant bien trop peur de perdre tout ce qu'il avait construit en deux ans. Il ne pouvait supporter l'idée de tous ces petits moments à deux qu'il pourrait perdre : les repas, les sorties ou même les après-midis à faire du surf. Elyas plongea son regard dans celui de Iwan, le remerciant déjà ainsi pour son aide. « Je sais pas. Je dois le mériter. » répondit-il d'une voix chargée en émotion. Le sourire du jeune trublion avait disparu, ce qui était si étrange et changeait complètement son visage, le rendant si vulnérable sur ce moment. La musique continuait de faire danser et de rapprocher les corps. L'étudiant ne pensait plus qu'à tomber dans ses bras et lui quémander un peu de tendresse, enserrer ses épaules qu'il dévisageait et qu'il appelait du regard en même temps. « Non, t’inquiète. Ça va...Je... » commença t-il à baragouiner alors que les larmes gonflèrent ses paupières et qu'une première larme perla sur sa joue. « Je veux pas t'embêter. Vas t'amuser. » abandonna dans un soupir déchirant tout en s'essuyant le visage d'un revers de manche. Elyas ne voulait surtout pas que Iwan le voit dans cet état alors l'étudiant fit comme à son habitude et essaya de reprendre son sourire comme son côté jovial. Il tapa avec force l'épaule du grand brun avec encore les larmes aux yeux. « Et, vas draguer. J'aimerais pas qu'à cause de moi ta libido crie famine ce soir. » Mais, tout ce que voulait à présent le jeune blond c'était aller s'enfermer dans la salle de bain au bout du couloir et fondre en larme. Il s'approcha d'Iwan en poussant sur ses pointes de pied et l'embrassa sur la joue pour le remercier de toute cette attention. Il marcha jusqu'au refuge qu'il avait choisi et se passa la tête sous l'eau devant le lavabo tout en laissant la porte derrière lui entrouverte.

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Tu n’aimais pas cette situation, tu détestais voir Elyas dans cet état à cause d’un autre connard qui s’était foutu de sa gueule. Peut-être que les choses n’avaient pas été géniales entre vous dès le début mais cela avait changé et maintenant tu avais du mal à te passer de la présence du jeune homme même pendant une journée. Tu avais décidé de ne pas trop penser à ce que cela pouvait signifier car tu savais que tu t’engageais sur une pente glissante. Alors tu continuais à jouer le rôle du grand demi-frère comme si de rien n’était ou du moins tu espérais que c’était comme si de rien n’était. Mais en général, les gens avaient du mal à te lire donc c’était plutôt une bonne chose. Voir Elyas dans cet état te donnait envi d’envoyer le gars qui lui avait fait ça en prison mais tu savais que cela n’arrangerait rien et ce n’était pas ce dont il avait besoin. Tu pouvais voir qu’il était embarrassé, tu n’étais pas un idiot et tu pouvais comprendre parce qu’à sa place tu n’aurais pas aimé qu’une personne de ton entourage voient une scène de ce genre mais en même temps, ce n’était peut-être pas plus mal parce qu’Elyas ne devait pas accuser le coup tout seul, un peu de compagnie ne pouvait pas lui faire de mal. Tu l’aidais donc à se relever et il épousseta ses vêtements. Tu ne pus t’empêcher de lui demander pourquoi il tombait toujours sur des connards parce que concrètement, tu ne l’avais pas vu dans une seule bonne relation depuis que tu le connaissais. Et pourtant, il méritait bien plus que tout cela seulement il était peut-être trop naïf pour se rendre compte que le monde n’était pas toujours ce que l’on pensait qu’il était … Enfin tu ne pouvais pas le lui reprocher, tu aimais ce côté naïf chez Elyas et tu trouvais que cela faisait partis de son charme mais c’était certainement parce que tu ne comptais pas t’en servir contre lui. « Je sais pas. Je dois le mériter. » Tu le regardais les yeux remplis d’horreur. Le mériter ? Il ne pouvait pas être sérieux quand même ! Tu n’avais jamais rien entendu d’aussi bête à vraie dire et cela t’inquiétais un peu qu’Elyas pense qu’il était condamné à toujours tomber sur des connards. « Ne dit pas ça, tu mérites beaucoup mieux que tous ces connards Elyas, il faut que tu t’en rendes compte. » Tu pouvais voir sur son visage que cette scène semblait avoir été le coup de trop. Tu l’avais toujours vu sourire de ces histoires mais tout sourire avait disparu de son visage et tu savais que cela ne voulait rien dire de bon. Tu étais du coup d’autant plus heureux d’être tombé sur Elyas à cette fête d’anniversaire parce que tu ne voulais pas imaginer qu’il ait à faire face à cette situation tout seul. Tu lui demandais s’il allait bien et ce dernier te répondit : « Non, t’inquiète. Ça va...Je... Je veux pas t'embêter. Vas t'amuser. Et, vas draguer. J'aimerais pas qu'à cause de moi ta libido crie famine ce soir. » Tu ne l’aurais pas cru de toute manière, il aurait pu te dire n’importe quoi que tu ne l’aurais pas cru mais les larmes qui perlaient dans ses yeux te brisèrent le cœur. Tu n’avais qu’une envie c’était de le prendre dans tes bras et lui montrer à quel point il ne méritait pas ce genre de traitement mais tu n’étais pas certain que ce soit une bonne idée non plus. Cependant, il était hors de question que tu retournes à la fête, tu n’avais plus la tête à ça et tu n’avais vu personne qui t’intéressait de toute manière. Tout ce que tu désirais maintenant c’était d’aider Elyas à aller mieux. Cependant, avant que tu ne puisses dire quelque chose il était parti en direction des toilettes. Non, il ne pouvait pas fuir de toute manière, tu ne le laisseras pas tout seul un point c’est tout. Tu rentrais donc dans les toilettes à la suite du jeune homme avant de lui dire : « Comment est-ce que je pourrais m’amuser alors que tu es dans cet état ? Et ma libido va s’en sortir ne t’en fais pas. » Dis-tu tout simplement. Tu allais ensuite te mettre face à lui et tu l’obligeais à te regarder. Tu séchais ensuite ses larmes avec tes doigts parce qu’elles ne devraient pas être là. « Il n’en vaut pas la peine. Tu mérites tellement mieux et tu vas trouver quelqu’un qui te montrera à quel point tu es exceptionnel, ne baisse pas les bras. » Tu n’avais pas vraiment envi qu’Elyas trouve quelqu’un d’autre mais tu n’étais pas prêt de le lui dire.